On raconte que Thésée, tout juste sorti du dédale de Crète, initia une danse qui mimait les tours et détours du labyrinthe, comme s’il avait voulu en transmettre la clé par les mouvements de son corps.
Cette danse, dite Géranos, est irrémédiablement perdue. Seuls des fragments de textes d’Homère, Callimaque, Plutarque, Virgile et Pollux offrent de restaurer par l’imaginaire cette chorégraphie sacrée.
Le programme de recherche - γερανός - initié conjointement par le Palais de Tokyo, l’Opéra de Paris et le Delirium, ambitionne de rassembler des matériaux de réflexion en vue d’offrir cette danse à nouveau. Il questionnera une « anthropologie du mouvement », et convoquera le témoignage de chorégraphes, danseurs, scientifiques, artistes, anthropologues et historiens.
Présentation publique hors les murs pour la nuit des danses perdues